Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, n’a pas mâché ses mots dans une récente sortie fulgurante contre Oumar Diagne et ses soutiens présumés au sommet de l’État. Dans un texte cinglant intitulé « Fatwa sur un rejeton rejetable et rejeté », Bougane critique ouvertement les récentes prises de position du « Docteur » et « Professeur » Oumar Diagne, qu’il qualifie de « menteur » et de figure nuisible pour la paix sociale et religieuse du pays.
Il dénonce avec virulence les attaques perpétrées par Diagne contre Serigne Touba, figure vénérée de la communauté mouride, et contre les différentes tarikhas (confréries religieuses) du Sénégal, dans des vidéos devenues virales. Selon Bougane, ces propos sataniques, émanant d’un individu qu’il méprise, révèlent une campagne subversive destinée à saper les fondements religieux sénégalais.
Pour Bougane, la situation devient plus inquiétante encore lorsqu’il dénonce le silence du Président Diomaye, qu’il accuse de complicité par son mutisme face à ces offenses. Ce silence, selon lui, cautionne les activités d’Oumar Diagne et par extension, celles de Sonko, un autre acteur politique qu’il considère en collusion avec Diagne. « Diomaye cautionne-t-il les monstruosités de ce monsieur ? » interroge-t-il avec gravité, avant de qualifier Oumar Diagne de « l’homme le plus impopulaire au Sénégal après Sonko
La critique de Bougane ne s’arrête pas là. Il évoque aussi l’indignation suscitée par les propos jugés insultants de Diagne envers le Maroc, notamment alors que le pays s’apprête à inaugurer sa première cimenterie au Sénégal. Cette attitude, qualifiée d’« inélégance intolérable envers Rabat », pousse Bougane à exprimer un rejet absolu de l’individu qu’il décrit comme un « sbire », indigne de toute respectabilité.
In fine, Bougane Gueye Dany appelle les talibés, toutes obédiences confondues, à réagir face à ce qu’il perçoit comme une attaque directe contre les valeurs religieuses du pays. Il invoque la protection divine, affirmant que « se permettre d’associer des signes maçonniques aux grandes mosquées de Touba et de Dakar est un sacrilège », et appelle à une sanction publique contre l’auteur de ces offenses. Ses propos, durs et impétueux, témoignent de l’exaspération d’une partie de la population face à ce qu’elle perçoit comme une menace contre ses convictions les plus sacrées.
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